Le mouvement gilets jaunes est-il en train de perdre en intensité ? Pour le 26e samedi consécutif, des milliers de personnes se sont données rendez-vous un peu partout en France afin de demander la mise en place d’une politique plus juste et égalitaire, notamment pour celles et ceux qui luttent au quotidien.
Toutefois, le nombre de manifestants semble être en chute libre. Ainsi, à 14h, ils étaient selon les premiers chiffres du gouvernement, 2.700 à manifester en France, dont 600 gilets jaunes rien qu’à Paris. Un chiffre en baisse comparé à la semaine dernière puisqu’à la même heure, le gouvernement recensait 6.600 manifestants, dont 1.000 à Paris. Plus tard dans la journée, de plus gros groupes de manifestants se sont donnés rendez-vous du côté de Lyon et de Nantes.
Moins de manifestants que la semaine dernière
En début d’après-midi, ils étaient environ 2.500 dans la capitale des Gaules, dont Jérôme Rodrigues. Toutefois, une énorme averse suivie de grêle est venue entacher la bonne humeur. Même son de cloche à Nantes où entre 2 et 3.000 personnes se sont données rendez-vous, bien escortées par la gendarmerie mobile. Du côté de Montpellier, ce sont 1.300 gilets jaunes qui se sont donnés pour mission de manifester et continuer à faire vivre l’héritage des manifestants. Une faible mobilisation qui n’entache toutefois pas la motivation des représentants du mouvement.
Les Gilets Jaunes, jusqu’où iront-ils ?
Laurence, 57 ans et comptable à Paris assurait ainsi que le retour du beau temps devrait favoriser les gros cortèges. « Ça va, ça vient, ça dépend des jours », estime-t-elle. De son côté, Jérôme Rodrigues, figure emblématique du mouvement, ajoute qu’il y a eu un « bel éveil des consciences ». Selon lui, de plus en plus de personnes comprennent les revendications du mouvement. D’ailleurs, ce dernier a confié ne vouloir rien lâcher et n’hésitera pas à « ruiner le quinquennat du président Macron« , jusqu’à ce que ce dernier entende la gronde.
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