Guillaume Soro : en tournée dans le pays, il multiplie les attaques contre Ouattara

L’ancien président de l’assemblée nationale ivoirienne qui lui-même prend un malin plaisir à s’affubler du sobriquet  de ‘’chômeur’’, poursuit sa tournée dans le Nord de la Côte d’ivoire pour aurait- il déclaré, s’enquérir des nouvelles de la Côte d’ivoire profonde et prendre du pouls le malaise politique qui semble avoir saisi ses co-régionaux depuis sa rupture d’avec le président en place.

‘’Un régime qui prend un malin plaisir à emprisonner’’

Pour le président du ‘’comité Politique’’, le régime de son mentor, Alassane Dramane Ouattara, d’autrefois serait devenu, tout ce qu’il avait dit qu’il combattrait. Soro Guillaume en tournée dans la Hambol, une région administrative dans le nord de la Côte d’ivoire,  avait au cours de son allocution déclaré  que «ce régime, je ne sais pas pourquoi mais pour un rien on t’envoie en prison ». Une déclaration dans la droite ligne de la politique de démarcation que le député avait entreprise depuis sa démission du perchoir de l’Assemblée nationale. Soro Guillaume libéré de ses entraves politiques, voulait s’affirmer, rapporte la presse ivoirienne, comme potentiel rival à son ancien allié aux prochaines élections présidentielles.

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A Tariffé donc, M. Soro, n’avait pas hésité à fustiger la stigmatisation dont ses anciens collaborateurs et proches encore en fonction dans l’administration Ouattara, étaient victimes depuis son départ et pour certains, bien avant. Que ce soient, Souleymane Kamagaté alias « Soul to soul » directeur de protocole de Soro depuis la virée ministérielle jusqu’à la présidence de l’AN, ou encore Alain Lobognon, député et même Fofana lama, commandant de compagnie de gendarmerie; tous selon M. Soro aurait été interpellés et incarcérés par le régime de Ouattara au seul tort qu’ils lui étaient loyaux et fidèles.

Et cela, le président du ‘’Comité  politique’’ dit ne pas pouvoir l’accepter, ajoutant que l’ennemi d’autrefois, Laurent Gbagbo, celui qu’ils avaient ensemble combattu, avait montré plus de noblesse et de respect ; « Gbagbo n’a pas fait cela même au pire de la guerre de 2010 ».

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