En Irak, les procès de supposés djihadistes, soupçonnés d’avoir appartenu à Daesh se poursuivent. Depuis dimanche, ce ne sont pas moins de six Français qui ont d’ailleurs été condamnés à mort. Une situation qui affecte le gouvernement qui, par l’intermédiaire de Jean-Yves Le Drian a confirmé tout faire afin d’empêcher la mise en place de ces exécutions.
Ce mardi, ce sont donc deux nouveaux Français qui ont été condamnés à la peine de mort en Irak. Brahim Nejara, 33 ans et Karam El Harchaoui, 33 ans jeudi, ont effectivement été reconnus coupables d’avoir appartenu au groupe terroriste de l’État islamique. Selon les services français, les deux hommes auraient travaillé depuis la Syrie afin de faciliter l’arrivée des recrues françaises, sur place. Capturés puis détenus par une alliance arabo-kurdes anti-djihadistes, ces derniers ont ensuite été transférés en Irak.
Six français condamnés à mort
Avant eux, ce sont Kévin Gonot, Léonard Lopez et Salim Machou qui ont été condamnés, dimanche, à la peine de mort alors que le lundi c’est Mustapha Merzoughi qui a écopé de la même sanction. Tous les prévenus disposent désormais de 30 jours afin de faire appel, sans quoi, cette condamnation sera effective. Du côté de Paris, la peine de mort n’est toutefois pas considérée comme étant la bonne solution. À ce titre, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a confirmé avoir entamé tout un tas de démarches afin d’éviter l’exécution de ces combattants français.
Paris ne souhaite pas la peine de mort
Pas question toutefois, de rapatrier les prévenus. Le Drian a ainsi rappelé la position de la France à ce sujet, estimant que ces djihadistes se devaient d’être jugés là où ils ont commis leurs crimes. Il semblerait donc que Paris tente de convaincre la justice irakienne de commuer cette peine en une peine de prison à vie, plutôt que l’exécution. Pour le moment, le président Saleh n’a pas encore donné suite à l’appel du pied français.
