Kanye West dénonce le sort réservé aux personnes souffrant de maladie mentale

Récemment interviewé par le présentateur David Letterman, le rappeur américain Kanye West a avoué être très choqué de la façon dont sont traitées les personnes atteintes de maladies mentales et troubles psychiatriques. Selon ce dernier, les malades sont très souvent stigmatisés, ce qui les pousse à l’isolement.

Racontant son histoire, Kanye West n’a pas hésité à qualifier son trouble bipolaire « d’entorse du cerveau« . Il poussera même la comparaison avec une entorse de la cheville, assurant que lorsqu’une personne en souffrait, il était inutile de la faire se lever ou la pousser. « Avec nous, les gens font tout pour rendre la situation encore plus désagréable » a-t-il continué, assurant qu’il était fatigué de voir à quel point certains prenaient plaisir à pousser toujours plus loin les malades mentaux.

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Les malades mentaux, stigmatisés selon West

Afin d’illustrer son propos, il raconte alors un épisode qui lui est arrivé en clinique. À une certaine période de la journée, Kanye West s’est retrouvé menottes aux poignets, forcé d’avaler des médicaments. Il sera ensuite allongé sur un lit et éloigné des personnes qui comptent pour lui. Toutefois, le rappeur de Chicago a assuré que ce moment, aussi désagréable fut-il, lui a redonné de la force. Ne souhaitant plus à avoir le vivre, il a décidé de tout faire pour aller mieux et changer. « Quand tu es dans une situation comme ça, il faut avoir quelqu’un en qui croire. Ce que vous dites (aux médecins) n’a pas vraiment d’importance pour eux ».

Kanye West, un année 2016 compliquée

Interné au centre médical de l’UCLA, au mois de novembre 2016, Kanye West a souffert d’une grande dépression. En pleine tournée, le rappeur s’est épuisé, au point de devenir parfois paranoïaque. Certaines scènes ont fait le tour du monde, poussant d’ailleurs l’équipe de l’artiste à mettre un terme à sa série de concerts. Ce n‘est qu’en 2018, qu’il parlera ouvertement de ses troubles bipolaires. Aujourd’hui, cependant, sa famille arrive à mieux gérer ses écarts et surtout, à les appréhender. De quoi rendre sa vie plus simple.

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