La situation sécuritaire en Libye est très préoccupante, les dernières actualités montrent que les deux hommes forts du pays à savoir le maréchal Khalifa Haftar et le Premier ministre Fayez El-sarraj sont sur le pied de guerre. Fayez el-sarraj est à la tête du gouvernement d’union nationale et il jouit d’une légitimité auprès de la communauté internationale. De l’autre côté, il y a le maréchal Haftar qui est considéré comme l’homme fort de l’est libyen et qui semble bénéficier aussi de soutien à l’international.
Haftar dirige l’Armée Nationale Libyenne (ANL) et il a lancé il y a quelques semaines une offensive sur la capitale Tripoli, ce qui a provoqué la stupeur au sein du gouvernement d’union nationale. Tout récemment, Khalifa Haftar s’est rendu en France où il a rencontré le président Emmanuel Macron. Le maréchal joue un rôle déterminant dans la lutte contre les milices terroristes et les passeurs en Libye.
L’option militaire avant d’envisager la solution politique
Au cours d’un entretien médiatique, Haftar est revenu sur sa visite à Paris et aussi surtout sur les raisons qui l’ont poussé à lancer une offensive sur Tripoli. Le septuagénaire a indiqué qu’il ne veut pas d’un conflit qui dure avec le gouvernement de Sarraj, il a notifié par la suite que tant que les milices et les groupes terroristes prospéreront, il ne peut y avoir de solution politique.
Le chef de l’ANL a affirmé que la capitale Tripoli est confrontée à une profonde instabilité sécuritaire, raison pour laquelle il faut procéder à sa sécurisation. « Tant que des milices et des groupes terroristes y perdurent, il ne peut être résolu. Il nous a fallu utiliser les moyens militaires pour ouvrir une voie politique. » Face aux différentes mises en garde de Fayez El-sarraj, le maréchal Haftar reste imperturbable et compte continuer son offensive militaire.
Laisser un commentaire