Le parti d’extrême droite du Rassemblement national de Marine Le Pen a dominé le vote pour les élections européennes en France, portant un coup dur non seulement au président qualifié de pro-européen et centriste, Emmanuel Macron ; mais également aux partis traditionnels comme le Parti Communiste. La victoire du RN , sonnerait comme un vote sanction ou un appel à la refonte.
Une révolution nationaliste… ?
Pour les européennes, de dimanche dernier, le parti de Le Pen arrivait en tête avec environ 23,5% des suffrages, devant la LREM de Macron avec environ 22,5% et le Parti Communiste Français (PCF) 2,49% des voix. Si pour Le Pen « ravie », rapporte la presse française, cette victoire était une « victoire pour le peuple ». Pour la classe politique, l’heure était à l’introspection, voire aux ‘’Etats généraux’’ comme Les Républicains. Mais, pour le Parti communiste, la gifle serait, selon la presse, plus retentissante. C‘est que avec ce score de moins de 3%, Ce parti traditionnel ne pouvait avoir aucune représentation au Parlement Européen, une première depuis quarante ans.
Même des zones, selon un média français, qui depuis plusieurs générations et « quoi qu’il advienne » avaient toujours voté, communiste, dans leur majorité ; auraient pour ces européennes, passer outre la consigne et choisi de voter Extrême-Droite. Ce fut le cas à Tremblay-en-France, une commune du nord de la Seine-Saint-Denis ; et pour le maire de la ville, François Asensi, un tel revirement pourrait s’expliquer par le fait que « les gens ont surtout peur du lendemain » et auraient cédé «à la thèse du grand remplacement ».
La population fortement conditionnée par l’actualité des récentes frondes sociales, auraient donc choisi surtout de s’abstenir, et le peu d’électeurs étant sorti lui, avait voulu marquer, encore une fois , le coup en votant RN. « On ne s’est pas mobilisé. C’est un faux pas, on a raté quelque chose et on a rendu service au RN » regrettait un acteur jeunesse de la commune.
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