Nigéria : depuis Londres, Buhari envoie un message aux journalistes

PHOTO: TWITTER/NIGERIAN PRESIDENCY

Le 3 mai est réservé chaque année pour célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse ; évaluer la liberté de la presse dans le monde entier ; défendre la liberté d’expression et rendre hommage aux journalistes qui ont perdu la vie dans l’exercice de leur profession. A cette occasion, le président nigérian n’a pas manquer d’y aller de sa ‘’petite’’ critique personnelle.

Un thème annuel qui sied au Nigéria

La Journée mondiale de la liberté de la presse a été proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies en décembre 1993, à la suite des recommandations de la Conférence générale de l’UNESCO. Depuis lors, le 3 mai, date d’anniversaire de la Déclaration de Windhoek est célébré dans le monde entier comme la Journée mondiale de la liberté de la presse. Cette année 2019, La 26 ème célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse est organisée conjointement par l’UNESCO, la Commission de l’Union africaine et le Gouvernement de la République fédérale démocratique d’Éthiopie. D’où la capitale Ethiopienne Addis-Abeba retenue pour abriter la célébration du 1er au 03 Mai.

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Le thème retenu cette année serait  «Médias pour la démocratie : le journalisme et les élections en période de désinformation» abordant les défis actuels auxquels les médias seraient confrontés lors des élections, ainsi que le potentiel des médias pour soutenir les processus de paix et de réconciliation. Un thème qui pour Muhammadu Buhari, serait particulièrement approprié au contexte actuel du Nigéria, qui venait de clôturer ses élections générales.

Chiens de garde et non animaux de discorde

Une occasion pour le président Nigérian, qui aurait quitté le Nigéria ce jeudi pour une visite privée de dix jours dans la capitale anglaise, d’exhorter les médias nigérians, via son service de presse et de communication, à réfléchir aux conséquences néfastes des fausses informations, de la non information et de la désinformation avant, pendant et après les élections. « Je vous (journalistes nigérians)  exhorte à vous consacrer de nouveau au rôle de chien de garde de la société, tout en veillant à la cohésion et à l’équilibre de cette même société (…). Il y a toujours ceux qui veulent utiliser les médias pour souligner nos lignes de fracture en tant que peuple, insister sur les sentiments primaires et maintenir le pays à perpétuité au même dans une perpétuelle stagnation ». Le président nigérian serait fortement critiqué, rapporte la presse, pour les trop nombreuses absences en dehors du territoire, un total cumulé de 471 jours en dehors du Nigéria pour son précédent mandat.

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