C’est à Oslo que le pouvoir actuellement en place et l’opposition, ont décidé d’entamer une série de négociations, vendredi dernier. Une situation qui laisse entrevoir une possible sortie de crise, ce qui semble ravir le leader chaviste, Nicolas Maduro, qui a célébré le début des médiations. Ce dernier espère rapidement arriver à un accord.
En effet, l’objectif est de progresser vers « des accords de paix, de concorde et d’harmonie » afin de sortir le Venezuela de la crise politique, sociale et économique, dans laquelle il est actuellement plongé. Son discours, le président Maduro l’a tenu à l’occasion d’une cérémonie exceptionnelle, réalisée devant pas moins de 6 500 militaires, au nord du pays, dans l’État d’Aragua. Au cours de cette cérémonie, le président Maduro, bien que contesté, a invité d’importantes figures de son gouvernement, comme pour rappeler qu’ils sont toujours bel et bien en place. Ainsi, le ministre de la Communication, Jorge Rodriguez, était présent, ainsi que le gouverneur de l’État de Miranda, Hector Rodriguez.
Maduro se félicite des avancées en matière de sortie de crise
La présence de ces deux personnalités n’est d’ailleurs pas franchement anodine puisque les deux hommes se sont rendus en Norvège, afin de participer aux premières négociations. Si rien n’a encore été vraiment établi, cette première rencontre a avant tout servi de « phase exploratoire« , comme l’a avoué le ministère norvégien des affaires étrangères. Du côté de l’opposition, on n’a pas souhaité s’étendre sur le sujet, Juan Guaido, se contentant de déclarer que des délégués ont été envoyés en Norvège afin de prendre part à une médiation. « Il n’y a aucun type de négociations« , a-t-il d’ailleurs assuré sur les réseaux sociaux.
L’opposition calme le jeu
Son clan lui, était représenté par l’ancien élu, Gerardo Blyde, par l’ex-ministre Fernando Martínez Mottola, ainsi que par le vice-président du Parlement vénézuélien, Staline Gonzales. La Norvège elle, espère que sa proposition d’organiser des négociations sera utile, le pays rappelant sa « volonté de continuer à soutenir la recherche d’une solution pacifique pour le pays« . Ce n’est pas la première fois que le pays à la tradition « d’intermédiaire » sert à faciliter les négociations. En effet, les accords israélo-palestiniens y ont également été négociés, alors que des rencontres entre gouvernement colombien et le groupe des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) y ont également eu lieu.
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