La guerre en Syrie est sans conteste l’un des conflits les plus marquants de cette dernière décennie. En 2011, il a soufflé un vent de révolution dans la zone du Moyen Orient et des dictateurs, qui jadis faisaient la pluie et le beau temps ont été balayé du pouvoir par leur peuple. C’est dans cette même lancée que le peuple syrien avait décidée aussi de se soulever contre le régime de Bachar Al Assad.
Le contexte syrien fut cependant différent car la révolte populaire s’est très vite transformée en guerre civile avec l’avènement de nombreux mouvements terroristes dont le groupe de l’État Islamique. Daesh a ainsi fait régner la terreur en Syrie pendant plusieurs années et l’une des particularités du groupe terroriste résidait dans la diversité de ses combattants. En effet, l’EI avait dans ses rangs des combattants venus des 4 coins du monde. Plusieurs nationalités étaient représentées dont des Français.
Nombre important de combattants français
Alors que Daesh a été neutralisé en Irak et qu’il est sur le point d’être chassé définitivement de la Syrie, un problème se pose, comment gérer le cas des combattants islamiques étrangers qui ont été faits prisonniers en Syrie et en Irak? Leur rapatriement dans leur pays d’origine pour y être jugé a été envisagé, mais des pays comme la France sont très réticents à cette option.
Selon les derniers chiffres du ministère des affaires étrangères français, 450 ressortissants de l’hexagone affiliés à l’EI sont actuellement détenus en Syrie. » Dans la zone du nord-est syrien, on considère qu’il y a à peu près 400 à 450 Français, certains dans des camps, d’autres prisonniers, dont des enfants. » Livrera le chef de la diplomatie française, Jean Yves Le Drian lors d’une Audition devant l’assemblée nationale.
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