Le dossier relatif à une probable ingérence de Moscou lors de l’élection qui a conduit Donald Trump à la Maison Blanche continue de défrayer la chronique. Le procureur spécial Mueller, auteur de l’enquête réalisée sur cette affaire a donné de la voix ce mercredi 29 mai. Lors de cette sortie médiatique, l’ancien directeur du FBI a tenu à recadrer certaines interprétations qui avaient été faites du rapport qu’il a déposé.
«Pour nuire à un candidat »
Ces déclarations qui interviennent alors qu’il quitte officiellement ses fonctions de procureur indépendant rattachée au Département de la justice, viennent contredire le président américain. Dans un premier temps, le désormais ancien procureur Robert Mueller a défendu son travail. Pour lui, le rapport n’a nullement pour objectif de nuire au président américain. Il a également rejeté la thèse d’ «un complot » que brandissait à chaque fois Donald Trump pour se défendre. Il n’a pas manqué de se prononcer sur l’interprétation relative à l’exonération complète de Donald Trump. Pour lui, à aucun moment, cela n’a été mentionné. «Si nous avions eu la conviction que le président n’avait clairement pas commis de délit, nous l’aurions dit», a-t-il indiqué tout en mettant en exergue certains faits qui confirment la thèse de l’intervention de Moscou dans l’élection de 2016. Comme éléments, il s’agit des «vols de données» et les «efforts répétés» des Russes pour influencer les résultats. Il a fait cas d’une volonté manifeste du camps de Trump « pour nuire à un candidat » qui était dans la course pour la Maison Blanche.