Des chercheurs de la ville de Saint Louis ambitionnent de faire inscrire le « thiebou dieune » plat emblématique du Sénégal au patrimoine mondial de l’UNESCO. Pour eux, le « thiebou dieune » est une exclusivité sénégalaise même si les Nigérians et les Ghanéens proposent pour leur part le « Jolof Rice » qu’il considère comme une imitation du riz au poisson sénégalais ou « thiebou dieune penda mbaye ».
Saint Louis, ville mythique
L’histoire du « thiebou dieune » est étroitement liée à la Ville de Saint Louis du Sénégal, ancienne capitale de l’AOF (Afrique Occidentale Française) et qui abrite en son sein deux sites considérés comme patrimoines mondiales de l’UNESCO. Il s’agit du parc aux oiseaux de Djoudj qui représente également la troisième réserve ornithologue mondiale et du Parc de La Langue de Barbarie né de l’affrontement du fleuve Sénégal avec l’océan Atlantique.
« Thiebou dieune » et non « Jolof rice »
Face à la vulgarisation du « jolof rice » nouveau nom anglophone très connu pour dire « thiébou dieune », les chercheurs de l’Institut Fondamental d’Afrique Noire, IFAN, veulent que l’origine du plat soit protégée. Sa labélisation comme patrimoine mondiale de l’UNESCO pourrait contribuer à accroitre l’aspect déjà mythique de la ville de Saint Louis du Sénégal qui représente une grande attraction touristique.
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