La journée d’hier lundi a été marquée par des échauffourées entre la population et les forces de l’ordre. Si le calme est revenu actuellement, le maire de Tchaourou Sounon Bouko Bio reste inquiet. Tout est parti de la décision de la police républicaine de mettre la main sur des présumés de fauteurs de troubles. Après l’arrestation de l’une des personnes identifiées, la population s’est interposée.
Rapidement, les pneus sont brulés, la route inter état Cotonou-Parakou est bloqué, la circulation est interrompue. C’est le commencement d’un affrontement entre population et police. Joint au téléphone par frisson radio, le maire Sounon Bouko Bio raconte qu’autour de 9 heures hier, les populations ont barré la route inter-état et ont brulé des pneus à plusieurs endroits dans la ville et sur la route inter-état Cotonou-Parakou.
Appel au calme du Maire de Tchaourou
La police républicaine de Tchaourou a reçu un renfort de policiers et de militaires venu de Parakou. Ils sont venus prêter main-forte au commissariat de Tchaourou et «grâce à la dextérité de ces agents la situation a été normalisée». «On avait aussi l’appui de la pluie qui s’est abattu sur la ville. Elle a éteint les pneus enflammés», a indiqué le maire. Selon lui, actuellement la situation a été normalisée depuis hier aux environs de 17 heures. Sounon Bouko Bio explique que la population a réclamé que celui qui a été interpelé soit libéré. «On ne sait pas encore de quoi demain sera fait», confie-t-il. Il estime que «les gens sont inquiets et dans la peur». «On essaie d’appeler au calme», rassure le maire. Il rappelle que «quand on dit que vous êtes présumés, vous pouvez ne pas être coupables». Donc, il n’est pas nécessaire de bruler des pneus et de bloquer les paisibles populations qui vaquent à leurs occupations.
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