Les poursuites judiciaires enclanchées contre l’ancien patron de l’Elysée dans le cadre de l’enquête sur le prétendu financement libyen de sa campagne tardent à livrer leurs verdicts. La presse française fait remarquer que ces investigations ont même du plomb dans l’aile. Selon une publication du Journal Du Dimanche, le juge en charge de l’affaire serait confronté à une situation où les preuves qui pourraient permettre de plonger le principal mis en cause sont presque introuvables. Cette situation intervient alors qu’il est appelé à rejoindre un nouveau poste.
Rien de concrêt dans le « bureau des affaires secrètes »
Selon des confidences faites au JDD, le juge Serge Tournaire «est allé trop loin pour reculer ou pour laisser d’autres juges terminer l’instruction à sa place ». «Il doit montrer qu’il n’a pas poursuivi un président de la République sans éléments solides. Sinon, c’est toute la justice qui sera discréditée. » a ajouté le média. Mais jusqu’à présent, les enquêtes n’aboutissent pas à la conclusion selon laquelle Nicolas Sarkozy aurait effectivement pris de l’argent liquide en provenance du camp Kadhafi.
L’examen des archives du « bureau des affaires secrètes » en Lybie n’a débouché sur rien de concret. Aucune trace de versement pour la campagne de Nicolas Sarkozy n’a été retrouvée. Toute chose qui remet de plus en plus en doute les diverses accusations portées contre la personne de l’ancien chef de l’Etat. Rappelons que le 21 mars 2018, l’ancien Président de la République avait été mis en examen. Les motifs cette mesure étaient «corruption passive», «financement illégal de campagne électorale» et «recel de détournement de fonds publics libyens».
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