Depuis quelques jours, la Chine a décidé de hausser le ton face aux États-Unis, qu’elle accuse de terrorisme économique. En effet, les nombreuses sanctions, menaces et décisions émanant de Washington commencent à sérieusement agacer Pékin. Il semblerait d’ailleurs que soit désormais venu le temps des actions.
Ainsi, si depuis plusieurs jours la Chine n’a de cesse de critiquer Washington, estimant que ce qui était mis en place allait non seulement nuire aux relations commerciales entre Chine et États-Unis, mais aussi et surtout, à la croissance mondiale, Pékin a décidé de réagir. Face aux droits de douane punitifs ou aux sanctions visant les principales entités chinoises à l’étranger, comme Huawei, Pékin a confirmé qu’une liste noire des sociétés menaçant les intérêts chinois, allait être dressée.
Une liste noire, bientôt dressée
Si un sursis de trois mois a été accordé à Huawei, la Chine elle, envisage de frapper vite et fort. Ainsi, Gao Feng, porte-parole du ministère chinois du commerce, a confirmé l’information selon laquelle une liste d’entreprises « non fiables » allait bientôt être dévoilée. Dans les faits, les sociétés ne respectant pas les règles du marché et qui osent, de surcroît, imposer embargos et sanctions aux entreprises chinoises « pour des motifs non commerciaux » seront particulièrement visées.
Google, en première ligne
Selon les premières informations, des géants comme Google, Qualcomm et Intel pourraient se retrouver dans le premier lot de cette liste noire. En effet, sous l’impulsion du gouvernement Américain, elles ont été les premières sociétés à appeler à un arrêt total des relations commerciales avec le géant Chinois des télécommunications. Les entreprises américaines ne seraient toutefois pas les seules visées, puisque les sociétés japonaises Toshiba, Panasonic ou encore ARM, pourraient bien être concernées.
Les terres rares, visées par la Chine
Une annonce qui intervient alors que des milliards de dollars d’importations américaines en Chine ont récemment été visées par une hausse des taxes à la douane. Enfin, la Chine a également décidé d’actionner un second levier, à savoir, celui des terres rares. En effet, Pékin a confirmé l’information selon laquelle la Chine envisageait de largement réduire ses exportations vers les États-Unis. Assurant 90% de la production mondiale, il s’agirait d’un coup dur porté au secteur des hautes technologies aux États-Unis.
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