La situation sécuritaire en Libye est plus que complexe. Depuis la chute du régime de Mouammar Khadafi, le pays pétrolier est devenu une sorte de zone rouge où plusieurs bandes armées rivales se livrent un combat sans merci pour contrôler plusieurs points stratégiques. Malgré la mise en place d’un Gouvernement d’union nationale (GNA) dirigé par Fayez el-Sarraj, la Libye est toujours en proie au chaos.
Vu la situation sécuritaire très instable en Libye, l’ONU avait décidé de soumettre le pays à un embargo total sur les armes. Au cours de ce mois, l’ONU avait mandaté une mission européenne pour vérifier si l’embargo sur les armes était bel et bien appliqué. Actuellement, deux hommes sont en conflit pour la gestion du pouvoir d’Etat, il s’agit du Premier ministre du GNA, Fayez El-sarraj et du maréchal Khalifa Haftar, qui est à la tête de l’armée nationale libyenne.
Les USA dans l’embarras
Ce samedi, les forces du GNA ont présenté aux journalistes des armes de fabrication américaines et chinoises saisis dans une base appartenant aux troupes du maréchal Haftar alors que la Libye est normalement sous embargo. Parmi les armes saisies, on dénombre Trois missiles antichars javelin de fabrication américaine. Pour les combattants du Gouvernement d’union nationale, les armes ont été fournies à l’armée nationale libyenne par les Emirats Arabes Unis, un fidèle allié des Etats-Unis.
Dans un communiqué, le département d’Etat américain a indiqué être au courant des révélations faites par les forces du GNA libyen et d’assurer qu’une enquête est en cours pour obtenir plus d’informations. « Nous attendons de tous les clients d’équipement de défense d’origine américaine qu’ils respectent leurs obligations d’utilisation finale » peut-on lire dans le communiqué américain.
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