Royaume-Uni : l’alléchante proposition de Donald Trump pour encourager le Brexit

Actuellement du côté de Londres dans le cadre d’une visite officielle en Grande-Bretagne, le président américain Donald Trump a délaissé les mondanités, au profit de la politique. Aujourd’hui, le chef de l’État a ainsi rencontré la première ministre britannique Theresa May. Une rencontre marquée par la proposition de Trump de mettre en place un accord commercial record et historique.

L’annonce elle, a été confirmée par le président américain lors d’une conférence de presse en début d’après-midi. « Les États-Unis restent prêts à conclure un phénoménal accord » a ainsi expliqué le président Trump qui, plus tôt dans la matinée a évoqué le sujet avec Theresa May. En effet, au cours de leur rencontre, ce dernier aurait présenté une idée de traité commercial très substantiel à la Première ministre. Sur la même longueur d’onde, Theresa May a assuré qu’il y avait effectivement énormément de choses à construire entre les deux nations.

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Trump propose un accord record et rapide à May

Même son de cloche du côté de Woody Johnson, ambassadeur américain au Royaume-Uni, qui a confirmé qu’un accord en bonne et due forme pourrait bientôt voir le jour. Un accord qui pourrait se matérialiser très rapidement et pousser les Britanniques à opter pour l’option Brexit dur. D’ailleurs, sur le ton de l’humour, Trump a confié espérer que celui-ci soit signé avec Theresa May, chose qui a toutefois peu de chances de se passer. « Je ne sais pas exactement quel est votre timing, mais restez dans les parages, faisons cet accord ».

Boris Johnson, en signataire ?

En effet, c’est peut-être avec Boris Johnson que ce traité se conclura de manière officielle. L’ancien ministre de Theresa May est pressenti au poste de Premier ministre. Proche de Trump, ce dernier l’a d’ailleurs eu au téléphone une bonne vingtaine de minutes, ne pouvant toutefois le rencontrer pour des raisons d’agenda. La Maison Blanche elle, verrait d’un bon œil sa nomination qui permettrait de fait à Washington d’avoir un nouvel allié de poids et de tailles aux abords de l’Union européenne.

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