Cette fois-ci, c’est sur, le Royaume-Uni quittera bel et bien l’Union européenne. En effet, le nouveau gouvernement britannique, symbolisé par le Premier ministre Boris Johnson, est un fervent supporteur du Brexit, qu’il se fasse avec ou sans accord. Le nouvel homme fort de Londres a d’ailleurs confirmé que, quoiqu’il se passe, le départ sera entériné au 31 octobre prochain.
Une perspective qui enchante le président américain Donald Trump. Méfiant face aux grandes institutions, ce dernier souhaite plutôt se tourner vers des accords commerciaux, militaires et politiques qu’il a lui-même négocié. À ce titre, ce dernier a confirmé qu’un accord commercial était actuellement en train d’être travaillé entre Londres et Washington. Des deux côtés, ce dernier sera forcément le bienvenu.
Washington et Londres, pour un accord historique
Ainsi, Washington aura une porte d’entrée toute trouvée sur le marché européen, sans avoir à se plier aux règles fixées par Bruxelles, puisque l’accord négocié se fera en fonction des envies américaines et britanniques. Enfin, du côté de Londres, le départ de l’Union européenne bouche très clairement l’avenir à court et moyen terme. De nombreuses opportunités risquent de disparaître et l’aide des États-Unis arrive donc à point nommer.
« Je pense que nous pouvons faire trois, quatre à cinq fois plus avec le Royaume-Uni », a d’ailleurs confirmé le président Trump, estimant que cette relation économique spéciale a été bloquée trop longtemps en raison des règles européennes. Aujourd’hui, l’idée est donc de renforcer les liens et les opportunités économiques entre ces deux alliés qui se sont engagés à signer un accord commercial ambitieux. Les négociations officielles débuteront le jour où Londres quittera l’Union européenne.
Trump et Johnson, des liens très forts
À cela, s’ajoute le fait qu’entre Trump et Johnson, les relations sont au beau fixe. Le nouveau Premier ministre a par exemple refusé d’accuser le président américain de racisme suite à ses attaques sur Twitter à l’encontre de quatre élues démocrates, alors que Trump a qualifié Boris Johnson, de « bon gars » et « d’ami ». « Il sera un super Premier ministre. Il a les qualités pour » a-t-il également affirmé, ajoutant que le Royaume-Uni avait besoin de lui, et ce, depuis longtemps.
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