Carlos Ghosn, le super PDG, du consortium, Renault-Nissan-Mitsubishi, en difficultés juridiques au Japon pour des malversations économiques commises au cours de sa présidence, accuserait la joint-venture néerlandaise du consortium de rupture abusive de contrat et réclamerait en l’occurrence 15 millions d’EUR de dommages et intérêts.
Ghosn contre-attaque…
Ghosn, le très dispendieux président de Renault et de son partenaire Nissan, alors qu’il attendrait son procès au Japon pour inconduite financière ; aurait également décidé d’accuser les fabricants d’automobiles d’avoir en dehors de toute légalité, rompu son contrat en tant qu’employé de NMBV, leur filiale commune basée aux Pays-Bas. Selon une édition en ligne du quotidien français, Le Figaro, qui rapporte l’action de l’ancien PDG, la résiliation du contrat du directeur en Mars dernier, « n’étais pas justifiée », puisque bien qu’ayant démissionné de RNBV (Renault-Nissan BV), il ne l’aurait pas fait de NMBV( Nissan-Mitsubishi BV). De fait, Carlos Ghosn réclamerait, 15 millions d’euros de dommages et intérêts.
Des dommages et intérêts que ne lui reconnaitraient nullement la joint-venture, puisque selon elle le contrat était encore en cours de validation par le conseil d’administration jusqu’à sa dissolution en Mars dernier. Et que de fait, les émoluments, 7,82 millions d’euros, que le président Ghosn aurait touché entre avril et novembre 2018, sans passer par une procédure formelle, étaient des extorsions de fonds que les constructeurs entendraient récupérer.
En outre, Ghosn, 65 ans, déjà accusé depuis Novembre 2018 d’avoir sous-déclaré des revenus de milliards de yens chez Nissan et d’avoir utilisé les fonds de la société pour ses dépenses personnelles, pourraient voir à son encontre de nouvelles poursuites de la part cette fois du constructeur français, Renault, sur 11 millions de « dépenses suspectes ».