Le détroit d’Ormuz devenant le point focal de la cristallisation des tensions entre la République islamique d’Iran, les adversaires arabes et le bloc occidental mené par les USA et ses Alliés européens, il ne lui manquait que la présence d’un des acteurs du bloc oriental, pour devenir la scène la plus courue de la géopolitique mondiale. Ce mardi, c’était chose faite, alors que la marine iranienne annonçait un protocole d’accord avec la Défense russe.
Quand Moscou se plait à jouer les trouble-fêtes
Le contre-amiral de la marine, Hossein Khanzadi, qui a pris part à un événement maritime militaire à Saint-Pétersbourg à l’occasion du Jour de la marine russe, a déclaré mardi à la presse ; « Au nom des forces armées iraniennes, un accord a été signé entre l’état-major des forces armées de la République islamique d’Iran et le ministère russe de la Défense ». Le Contre-amiral Hossein Khanzadi déclarait en outre que l’objectif de la signature d’un tel accord militaire avec la Russie aurait pour but d’élargir la coopération militaire bilatérale.
Une première en tout cas qu’un tel accord est signé entre les deux pays, ce qui constitue une étape importante dans la coopération militaire entre Téhéran et Moscou et bien évidemment pour grandement influencer l’équilibre des forces en présence dans le détroit d’Ormuz. D’ailleurs selon le haut commandant iranien l’accord prévoyait en l’occurrence « des exercices militaires conjoints dans la région de l’océan Indien », des exercices qui bien entendu seront étendus jusqu’à la mer d’Oman, le détroit d’Ormuz et le golfe persique, les mêmes eaux dans lesquelles les tensions s’étaient récemment exacerbées entre l’Iran et la Grande Bretagne sur fond d’arraisonnements réciproques de navires.
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