Ce jeudi, la France dans un exercice très politico diplomatique, organiserait une rencontre au ‘’sommet’’ avec la diaspora africaine en France. Après le grand débat national, le président français initiait un remake franco-africain, avec cette variante que la cible serait les africains vivant en France. Une rencontre prestigieuse avec ce que l’Afrique a comme valeureux représentants en hexagone et bien entendu des personnalités politiques du continent.
Une ‘’France-afrique’’ à la Macron
« Il n’y a plus de politique africaine » avait déclaré le président français, au cours de son passage mémorable au Burkina Faso en Novembre 2017. Un discours fort, que beaucoup avait compris comme une volonté pour le nouvel locataire de l’Elysée, de faire la rupture avec les politiques passées mais surtout d’impulser une nouvelle dynamique dans les relations, encore solides, entre la France et l’Afrique. Cependant, selon Jules-Armand Aniambossou, président franco-béninois du Conseil pour l’Afrique, « en Afrique les francophones ont entendu le discours de Ouagadougou mais c’est vrai qu’ici en France cela n’imprime pas suffisamment ».
Ce jeudi donc, avec à ses côtés le président ghanéen Nana Kufor Ado, modèle du ‘’brave’’ par excellence depuis que celui-ci avait décidé début 2018 de ne plus faire appel aux subsides du FMI et de faire fonctionner l’appareil d’état sur les seules recettes internes ; le président français aura un « échange » franc et direct avec son auditoire, ou plutôt ses ‘’invités’’ puisque selon, Aniambossou ; « ll n’y aura aucun sujet tabou, ni sur la Françafrique ni sur les dictatures en Afrique » ni peut-être aussi sur cette question sensible de la pérennisation du franc CFA.
Pourvu cependant que l’Afrique, par ses valables représentants conviés à ce débat, puisse librement mais également efficacement échanger avec le président sur le véritable «potentiel de la collaboration avec l’Afrique dans les domaines économique, culturel et universitaire».
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