Le nouveau gouvernement Buhari, déjà vivement critiquée par des forces vives de la Nation, sur sa gestion de la sécurité intérieure, devra encore faire avec la pression permanente de la menace terroriste Boko Haram qui dans le Nord du pays se ferait de plus en plus hardie. Ce mercredi, près d’une vingtaine de soldats nigérians périssaient après un raid du groupe terroriste dans l’Etat de Borno au Nord du Pays.
Une menace terroriste accrue…
Le président Muhammadu Buhari avait fait de l’éradication de la menace Boko Haram, l’objectif principal de son premier mandat. Une promesse non tenue, sur laquelle l’attendraient encore les nigérians qui avaient choisi de lui accorder une nouvelle fois leur confiance en février dernier. Seulement, le groupe terroriste et ses multiples démembrements continueraient à imposer leur rythme aux forces armées loyalistes.
L’Etat de Borno et particulièrement la ville de Maiduguri, seraient régulièrement le théâtre d’attaques terroristes contre les bases militaires de l’armée nigériane. Des attaques perpétrées par des combattants de l’ISWAP et de Boko Haram, deux factions rebelles opérant dans la région. Ce mercredi encore, des soldats en faction à la 29e brigade de la force opérationnelle de l’armée sise à Yobé étaient pris dans une embuscade sur la route menant de Yobé à Benisheikh où ils disposaient d’une base d’opération avancée.
Ce seraient près de 20 soldats qui auraient péris au cours de l’attaque à l’arme lourde. Selon la presse locale, les attaques de Mercredi auraient été consécutives à la déclaration via la presse-radio du général commandant de la 7e Division et commandant du secteur 2 de l’opération Lafiya Dole, l’opération militaire nigériane contre Boko Haram et l’ISWAP ; le major-général Abdulmalik Bulama Biu. Ce dernier, au cours d’un message radio aurait intimé l’ordre aux insurgés de déposer les armes ou à « se préparer à une féroce rencontre avec moi».
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