Les tractations électorales pour les présidentielles d’octobre 2020 en Côte d’ivoire, s’intensifient. Alors que le gouvernement en place, réussissait malgré le désaccord de la rue à mettre sur pied sa réforme de la commission Electorale Indépendante (CNI), Blé Goudé le libéré de La Haye, appelait à des élections apaisée et son mentor et codétenu de la CPI, Laurent Gbagbo, rencontrait dans un rapprochement inédit depuis 2011, son ancien adversaire du PDCI, Henri Konan Bédié.
Un sommet d’opposants ?
Ce lundi 29 Juillet 2019, à Bruxelles, les deux chefs de file de l’opposition ivoirienne, se rencontrait dans une sorte de sommet minutieusement préparée de longue date selon, des indiscrétions venant des deux camps. C’est que ce rapprochement éminemment stratégique pourrait s’avérer décisif sur l’issue des prochaines élections présidentielles. Adversaires historiques, le PDCI et le FPI, section restée fidèle au fondateur Gbagbo, ont de tout temps eu des relations houleuses et plus conflictuelles que de collaboration. Même au plus fort de la crise, post-électorale de 2010, le PDCI avait préféré s’associer au RDR d’Allasane Ouattara.
Ce passé semble révolu et dans la nouvelle redistribution des cartes sur l’Echiquier politique ivoirien, les deux partis se retrouvaient devant un ‘’ennemi commun’’ le RHDP de Ouattara. De ce fait l’impossible hier semble devenu évidence aujourd’hui, et ce Lundi, Bedié et Gbagbo avaient pu allègrement deviser sur l’avenir politique de la nation ivoirienne.
Selon le communiqué final de la rencontre préparé de concert par les deux secrétariats généraux ; plusieurs sujets furent abordés, en partant du thème politique à la mode, ‘’Réconciliation Nationale’’ aux nouvelle réformes de la CNI, en passant par les point plus délicats de la ‘’libération de prisonniers politiques’’ et bien évidemment du retour au pays du président du FPI (Front Populaire Ivoirien).
Le fait est que Bédié et Gbagbo au terme de leur entrevue auraient convenu que « pour le retour d’une paix définitive et durable en Côte d’Ivoire », et eut égard à « la mémoire de toutes les victimes et des personnes malheureusement disparues » et à cause des « traumatismes et les nombreux préjudices » subis par les ivoiriens au cours de la dernière ‘’grande crise’’ ; nul acteur politique de quelque bords que ce soit et encore moins de la mouvance présidentielle, ne devait mener aucune action qui porterait atteinte « aux acquis démocratiques et à l’État de droit en Côte d’Ivoire ».
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