Moscou hausse le ton et accuse. En effet, après avoir été pointé du doigt par la coalition internationale, qui l’a accusé de porter des frappes sur le gouvernorat d’Idlib, Moscou a décidé, via la voix de son ambassadeur à l’ONU, de vivement réagir. Le Kremlin a effectivement accusé l’Occident de vouloir préserver une enclave terroriste en Syrie afin de l’utiliser dans le futur.
En ce 30 juillet, le représentant russe auprès de l’ONU, Vassili Nebenzia, a été catégorique. Selon ses dires, l’Occident tente effectivement de préserver du côté d’Idlib, une enclave terroriste. L’objectif serait ensuite d’utiliser ce prétexte afin de s’en servir dans le cadre de la lutte mise en place contre « les autorités syriennes légitimes », soit le gouvernement de Bachar al-Assad, soutenu par Moscou. Selon la Russie, le scénario expliqué ci-dessus s’est d’ailleurs vérifié à diverses reprises. Du côté d’Alep-Est ou dans la Ghouta oriental, la situation a été sensiblement la même.
La Russie hausse le ton et accuse l’Occident
Une attaque très franche qui ne devrait pas manquer de faire réagir. En effet, le conflit syrien dure désormais depuis 2011. Des milliers de personnes, dont de très nombreux civils ont d’ores et déjà trouvé la mort alors que des millions d’autres ont été déplacés. La situation, qui s’embourbe, ne semble pas être sur le point de s’améliorer puisque désormais les positions sont plus que claires entre les acteurs engagés, alors que de nombreuses cellules terroristes continuent de s’y développer. Idlib en reste le dernier exemple puisqu’il s’agit du dernier gouvernorat qui échappe au contrôle du gouvernement.
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