Ce mardi encore, au cours d’une conférence de presse à la Maison Blanche avant un déplacement sur la Virginie, le président américain, dont le racisme serait le thème politique favori en ce moment, déclarait qu’il ne regrettait pas ses attaques contre le président démocrate du Comité de surveillance et de la réforme de la Chambre, Elijah Cummings ; arguant qu’il était « la personne la moins raciste au monde ».
Les américains de Baltimore ravis de l’intervention du Président
Ce week-end, le président américain maintenait vivace la polémique, après son attaque sur des représentants hispaniques, en décrivant la ville de Baltimore sur la côte est de l’Amérique, comme étant une ville dans un « désordre écoeurant, infesté de rats et de rongeurs », et son représentant Elijah Cummings, comme une élu raciste. Vivement interpellé sur ses propos, même de la part d’élus de sa famille politique, le président des États-Unis serait mis sur la défensive mardi, insistant sur le fait que les habitants de la ville du Maryland, Etat abritant la ville de Baltimore seraient d’un avis différent.
Au cours de son entrevue avec les journalistes, Donald Trump aurait affirmé que les habitants de Baltimore auraient été ravis de le voir attirer l’attention sur « la terrible corruption » et les conditions misérables dans lesquelles vivraient certaines couches de la population dans la ville ; « Ces personnes vivent dans l’enfer de Baltimore » avait-il argumenté. Ajoutant que si des représentants de couleur comme Elijah Cummings, un puissant membre du Congrès qui avait servi pendant plus de deux décennies dans les hautes instances du pays n’avait pu sortir ces personnes de leur condition, alors lui Donald Trump serait « la personne la moins raciste au monde ».
Aussi sans entrer dans les détails, le président Trump déclarait qu’il aurait de ce fait «reçu plus d’appels téléphoniques» que sur tout autre problème précédemment, émanant de résidents de Baltimore qui lui auraient exprimé leur gratitude pour ses commentaires ; « Ils sont en grande partie afro-américains (…) ils apprécient vraiment ce que je fais et me l’ont fait savoir ».
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