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L’Iran a besoin d’un nouveau contrat de vente de pétrole dans le cadre de l’accord nucléaire

L’Iran, dans l’étrange partie qu’elle avait ouverte contre les USA et les pays signataires de l’Accord de Vienne sur le nucléaire en 2015, pousse de nouveaux pions. Il y a quelques jours, la république Islamique mettait en branle ce qu’elle avait appelé la troisième slave de mesures ‘’anti-accord’’ et augmentait son taux de production d’uranium enrichi. Cette fois, Hassan Rouhani exigeait aux états partenaires de ‘’l’aider’’ à régulariser ses exportations  de pétrole.

Quand L’Iran exige un retour au ‘’statut quo ante Bellum’’

Il est certain, que les sanctions économiques imposées par le président américain Donald Trump, ainsi que l’embargo sur son pétrole auraient ont porté un dur coup à l’économie iranienne. De 2.5 millions de barils de pétrole brut par jour (bpd) avant le retrait des USA en Mai 2018, les exportations seraient tombées à 100 000 bpd dès juillet de la même année, avec une prédiction par Le Fonds monétaire international que les choses pourraient de mal en pis pour la République Islamique, jusqu’à 6% de régression économique ; surtout avec « l’instabilité croissante au Moyen-Orient »

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Ce lundi, au cours d’une conférence de presse, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif ; avec en arrière-plan  la menace à peine voilée de voir le bloc occidentale perdre la quasi-totalité des avancées enregistrées par les accords de 2015 sur le démantèlement nucléaire de l’Iran ; exigeait des autres pays signataires de faire fi du blocus américain et de lui permettre de ramener son niveau d’exportation à celui d’avant Mai 2018. «En mai 2018 (…)  l’Iran exportait 2,5 millions de barils par jour, et les revenus financiers de l’Iran devraient augmenter en conséquence (…)  C’est un minimum pour l’engagement de l’UE » aurait-il ajouté.

Selon Zarif, Puisque, La Chine, la Russie et la Turquie avait décidé de faire abstraction des sanctions américaines et reprendre le commerce avec l’Iran sans utiliser le dollar, c’est que « La peur des Etats-Unis aura disparu », alors les pays européens pouvaient faire de même. Ajoutant en outre ; « Le système de troc pourrait être un bon moyen de commercer avec les pays en développement, car nous ne sommes pas obligés de suivre le système financier mondial ».

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