Alors que Boris Johnson envisageait de renégocier l’accord de sortie d’Union européenne, Bruxelles a confirmé que cela était impossible en l’état. Selon Mina Andreeva, porte-parole de l’exécutif européen, l’accord de retrait négocié avec Londres est actuellement le meilleur possible et n’a donc aucun intérêt à être à revu.
Une sortie qui intervient alors que Stephen Barclay, nouveau ministre britannique en charge du Brexit ait appelé Michel Barnier, négociateur en chef des Européens, à une nouvelle fois discuter avec les dirigeants européens, afin de renégocier les termes de l’accord de sortie. Une invitation franche et directe que Bruxelles n’a pas du tout entendu. Pour le moment donc, « l’accord de retrait n’est pas ouvert à négociation ». En revanche l’Union européenne reste disposée à discuter de la déclaration politique, celle qui fixera le cadre officiel des futures relations qu’entretiendront Bruxelles et le Royaume-Uni.
Bruxelles ne renégociera pas
Aujourd’hui, la perspective d’une sortie sans accord au 31 octobre prochain est donc réelle. En effet, Boris Johnson a confirmé à plusieurs reprises que le Royaume-Uni sortira de l’Union européenne à la date butoir fixée, et ce, que la situation lui soit favorable ou non. D’ailleurs, le nouveau Premier ministre britannique semble estimer qu’il n’y a aucune utilité à tenter de rouvrir le dossier tant que les Européens ne souhaitent pas renégocier la clause « backstop ».
La frontière irlandaise, point de la discorde
Depuis le premier jour, celle-ci semble être le cheval de bataille entre Bruxelles et Londres. Cette clause de sauvegarde peut être utilisée en cas de dernier recours afin d’éviter qu’une frontière ne soit rétablie entre la République d’Irlande et l’Irlande du Nord, province britannique. En effet, les vieilles rivalités pourraient resurgir alors que la situation économique de la région en pâtirait forcément.
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