Depuis plusieurs mois maintenant, le conflit syrien est entré dans une phase décisive. Les forces gouvernementales de Bachar El-Assad ont pris un avantage net sur les forces rebelles dans plusieurs villes de la Syrie. La zone d’Idlib est celle qui échappe toujours au contrôle des forces de Damas, elle fut le lieu de violents combats ces derniers mois. Sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies, un cessez-le-feu avait pu être trouvé afin qu’une assistance soit apportée aux populations civiles.
D’après l’ONU, en trois mois de combat dans la zone d’Idlib, plus de 400 morts ont été enregistrés et environ 440000 personnes ont dû fuir les zones d’affrontements. Grâce au soutien de son fidèle allié russe, les forces gouvernementales syriennes ont encore récupéré des localités aux mains de groupes extrémistes. Le jeudi dernier, l’agence de presse syrienne avait annoncé la signature d’un cessez-le-feu dans la région d’Idlib.
La Turquie mise en cause
Mais ce lundi, la situation a pris une tout autre tournure comme l’a annoncé la chaîne de télévision Ikhbariya. La chaîne de télévision a rapporté des informations émanant du haut commandement des forces gouvernementales selon lesquelles l’armée allait reprendre ses opérations contre les groupes terroristes dans la province d’Idlib. Damas a mis en avant la responsabilité de la Turquie dans ce changement de situation. Selon les autorités syriennes, Ankara a violé les termes de l’accord du cessez-le-feu. » Les groupes terroristes soutenus par la Turquie ont refusé de respecter le cessez-le feu et ont mené plusieurs attaques contre les civils. L’armée va reprendre ses opérations militaires et répliquer aux agressions. » dira l’armée dans un communiqué.
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