Yoweri Museveni : un étudiant poursuit le président après avoir été bloqué sur twitter

Hillary Seguya, qui poursuivrait des études en Master des relations internationales à l’université américaine de Harvard, aurait porté plainte contre le président ougandais, Yoweri Museveni, pour l’avoir bloqué sur Twitter. Hillary a déclaré que le blocage, qui l’empêchait de donner ses impressions sur les politiques du gouvernement de son pays, aurait violé son droit d’accès aux informations sur son pays.

« Il doit me débloquer »

Dans sa plainte déposée lundi devant la division civile de la Haute Cour de Kampala, Seguya aurait expliqué en substance ; «En tant qu’Ougandais vivant à l’Etranger, je ne peux avoir des informations essentiels sur le pays, qu’à travers les tweets officiels du président et des membres du gouvernement (…) et, je passe à côté de ces informations qui sont impératives pour moi. Ses actions ont violé mon droit à la liberté d’expression et il doit me débloquer ».

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Selon la presse américaine, la plainte du jeune étudiant serait arrivée, un mois seulement après un précédent avec le président américain. Le Président s’était vu débouté par la justice après avoir bloqué sept personnes qui auraient critiqué ses points de vue sur son compte Twitter. La justice ayant décrété que ses déclarations et  observations quotidiennes de Trump étaient  bien de nature officielle et lui avait demandé de rétablir les plaignants.

Le jeune étudiant ougandais entendrait bien donc pouvoir arriver au même résultat. Mais pour Ofwono Opondo, porte-parole du gouvernement ougandais, nommé dans la plainte de l’étudiant de Harvard,  Seguya pouvait accéder aux informations du gouvernement sur Internet sans passer par Twitter. Mais reconnaissait-il avoir sciemment bloqué le jeune Ougandais parce qu’il avait trouvé ses tweets offensants; « Oui, j’ai réalisé que je l’avais bloqué pour une communication offensive, je bloque quiconque m’envoie communications offensantes, et pour cela je n’ai pas à m’en excuser ».

Une réponse

  1. Avatar de Maria Kabaka
    Maria Kabaka

    Certains chefs d’États acceptent ou se battent pour l’être sans savoir ce que ca implique. Tu ne t’appartiens plus ! Tu appartiens au peuple que tu représente. Tu deviens un homme publique qui ne peut plus se sentir frustré par des commentaires personnels qui peuvent te distraire de l’importante tâche de representer et guider ton pays. Tu n’es plus un bébé lala qui se frustre et pleure à toute grimace ou caricature.

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