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Afrique du Sud : l’armée appelée en renfort pour aider la police

20 336, ce serait selon les dernières statistiques sur la criminalité, les meurtres qui auraient été commis en Afrique du Sud entre avril 2017 et mars 2018, Avec dans le Cap occidental, entre novembre 2018 et mai 2019, plus de 2 300 meurtres enregistrés. Aussi Le président sud-africain Cyril Ramaphosa approuvait-il en juillet la décision d’envoyer l’armée en renfort de la police, dans les townships en réponse à la demande  des communautés à plus d’intervention contre les crimes graves et violents dans les Cape Flats et d’autres cantons de la métropole du Cap. ccent 4;

Opération ‘’Lockdown’’

Célèbre pour ses étonnantes attractions touristiques, y compris Robben Island et Table Mountain, La région du Cap aurait les taux de meurtres les plus élevés d’Afrique du Sud, 12 par jour, avec une culture de gangs bien établie enrôlant des milliers de jeunes hommes. Ces gangs porteraient des noms exotiques tels ; ‘’Hard Living’’, ‘’Sexy Boys’’ ou encore ‘’Young Americans’’. Ce serait donc pour mettre fin à cette vague de criminalité, que le gouvernement initiait en Juillet, l’opération ‘’Lockdown’’ (Verrouillage en français).

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La force de défense nationale sud-africaine(SANDF) déployait donc un bataillon de plusieurs centaines de soldats avec des éléments de soutien logistique pour soutenir la police, dans sa lutte pour contenir la violence. Par des raids, des patrouilles à pied, des largages d’hélicoptères, des points de contrôle des véhicules et des barrages routiers ; Les forces liées à l’opération Lockdown tentaient de créer un climat de sécurité parmi les communautés identifiées.

Une opération qui, deux mois plus tard, auraient selon les autorités sud-africaines réussi à engager une réduction significative du nombre de crimes violents graves avec plusieurs centaines d’arrestations enregistrés, des dizaines d’armes et de munitions, des milliers de litres d’alcool frelaté et des centaines de kilos de drogues dures et légères saisis. Pourtant selon les critiques, cette initiative était vouée à l’échec et les succès enregistrés uniquement dus à l’effet de surprise. Et que tant qu’existerait dans ces townships, un fort taux de chômage, de violence domestique et de toxicomanie ; les meurtres et autres exactions jamais ne prendraient fin.

En attendant, le déploiement initial de deux soldats du 9e Bataillon d’infanterie sud-africain, qui avait pris fin le lundi 16 septembre, avait coûté un peu plus de 23 millions de rands ( 1 , 565 millions USD) aux contribuables avec, selon une lettre signée par le Président Cyril Ramaphosa le 13 septembre, un second déploiement de 1 322 soldats prévu dans les prochains jours.

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