Le président turc était ce jour à la tribune de l’ONU en Assemblée générale à New York. Dans une intervention que d’aucuns pourraient traiter d’antisémite, Recep Tayyip Erdogan a abordé la question de l’armement nucléaire dans le monde. Le leader turc a dénoncé ce qu’il a appelé une « inégalité » à propos du droit des certains pays à posséder l’arme nucléaire qui demeure cependant interdite à d’autres nations.
Pour Erdogan, cette situation est injuste. Aussi en appelle-t-il a un « désarmement nucléaire général » pour tous les pays. Dans le cas où ce désarmement serait impossible, alors tous les pays qui le désirent devraient pouvoir se procurer l’arme nucléaire pour éviter le déséquilibre des forces induit par la possession de l’arme nucléaire par des Etats qui se trouvent dans un rapport de force avec d’autres pays interdit de se procurer l’arme tant convoitée. Une allusion claire au différend entre les USA et l’Iran sur fond de course à l’arme nucléaire dont la république islamique est souvent accusée.
Israël détenteur de l’arme nucléaire ; l’Iran en route
La seule perspective que l’Iran parvienne à se procurer l’arme nucléaire est un cauchemar pour l’Etat hébreux, allié historique des USA. L’Etat hébreux qui possède l’arme nucléaire est engagé dans des affrontements réguliers avec ses voisins au Proche-Orient depuis plusieurs dizaines d’années, notamment avec la Palestine. L’Iran partenaire indéfectible de l’autorité palestinienne et de la Turquie a un programme bien avancé pour posséder « la Bombe » et constitue une menace permanente pour l’Etat hébreux prêt à tout pour l’empêcher d’avoir l’arme nucléaire.
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