Lundi, le Parisien affirmait que le président français Emmanuel Macron avait tenu des propos peu élogieux à l’encontre des jeunes manifestants qui font entendre leurs voix en faveur de l’environnement. Pire encore, c’est la Pologne qui a été pointée du doigt par le chef de l’État, qui a affirmé que Varsovie menait une politique négative à l’encontre des objectifs fixés par l’Union européenne d’ici à 2050.
Dans les faits, la Pologne est accusée d’attentisme par le gouvernement français et notamment par Emmanuel Macron qui a appelé à une « mobilisation collective » en vie de faire évoluer les choses. « Les dénonciations, on est au courant. Défiler tous les vendredis pour dire que la planète brûle, c’est sympathique, mais ce n’est pas le problème » a notamment lancé le président Macron, affirmant ensuite qu’il demandait l’aide de tout le monde afin de pousser ceux qui ne veulent rien voir à changer de mentalité. L’objectif est notamment d’atteindre la neutralité des émissions de CO2, d’ici aux trente prochaines années, partout en Europe.
Emmanuel Macron, une pique qui passe mal
Problème, quatre pays, (la Pologne, la République Tchèque, l’Estonie et la Hongrie) sont opposés à ce programme de neutralité carbone en 2050. Résultat, face à ces refus, le président français mène une véritable croisade et tente de faire changer les mentalités. Bien évidemment, ce genre d’attaque est très mal perçu et l’ambassade de Pologne en France s’est octroyée un droit de réponse, affirmant que le pays était l’un des seuls en Europe à avoir réussi à allier développement économique et réduction des émissions de CO2.
La Pologne répond à Macron
Une réponse cinglante, d’autant qu’en fin de tweet, l’ambassade a confirmé souhaiter les mêmes résultats pour ses partenaires européens. Une manière pour la Pologne de tacler la France et pointer du doigt un discours qui peut être pris comme moralisateur alors que les actions entreprises par le passé n’ont pas forcément été couronnées du succès attendu.
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