C’est un camouflet pour le collectif « Appel à Agir » et les opposants gabonais qui demandaient l’expertise médicale du président Ali Bongo. La Cour d’appel a rejeté ce lundi 02 septembre une demande d’audience de 10 opposants au régime de Libreville. Ces personnalités hostiles à Ali Bongo avaient sollicité cette audience sur leur demande d’examen médical de l’homme fort du Gabon, fort diminué après son accident vasculaire cérébral.
La justice gabonaise a « enterré à jamais » cette affaire
La juridiction de second degré a estimé qu’il revenait à la Cour d’appel de se prononcer sur la requête des opposants. En agissant ainsi, l’avocat des opposants, M Jean–Paul Moumbembe pense que la justice gabonaise a « enterré à jamais » cette affaire. La décision de la Cour d’appel peut se justifier dans le sens où la Cour de cassation lui avait demandé de ne plus se pencher sur le dossier. En effet, les conseils du président gabonais avaient déjà saisi la haute juridiction après que l’ancienne présidente de la Cour d’appel ait décidé d’accorder une audience au collectif « Appel à Agir » pour décider si oui ou non, il y aura une expertise médicale de Bongo.
Paulette Akoly Ayo Mba a depuis été suspendue. La décision du nouveau président de la Cour d’appel ne plait d’ailleurs pas au collectif « Appel à Agir ». Il parle d’« instrumentalisation de la justice » dans un communiqué. Pour l’instant le président Gabonais peut savourer ce qui apparaît comme une victoire sur ses adversaires.
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