Quoi qu’on dise, Jean-Marie Le Pen est un dinosaure de la politique française. Pendant plus de 30 ans, le cofondateur du Rassemblement National, ex-Front National a animé à sa manière la scène politique dans l’hexagone. L’un des principaux faits d’armes de Jean-Marie Le Pen est sans conteste son coup d’éclat réalisé lors de l’élection présidentielle de 2002 lorsqu’il a été le dauphin de Jacques Chirac.
Jean-Marie Le Pen a dirigé le Rassemblement National de 1971 à 2011 avec un style bien à lui avant de passer la main à sa fille Marine le Pen. Durant son ère, il a choqué à plusieurs reprises l’opinion par ses déclarations chocs qui ont suscité la polémique. Le patriarche de la famille Le Pen a eu notamment à affirmer que les chambres à gaz sont un détail de la Seconde Guerre mondiale. De par sa vision politique, Jean-Marie Le Pen s’est fait de nombreux détracteurs. En 2014, le publicitaire et pharmacien français, Jacques Séguéla a eu notamment à comparer Jean-Marie Le Pen à un nazi.
Dommages et intérêts
Sur le plateau de BFMTV, Séguéla s’était exprimé en ces termes: « C’est peut-être le dernier cadeau que François Hollande fera, un cadeau empoisonné à la démocratie (…) et que ces deux monstres de droite et de gauche nous livrent pieds et poings liés à la fille de ce nazi. » Suite à cette déclaration, Jean-Marie Le Pen avait poursuivi Jacques Séguéla en justice. Ce mercredi 18 Septembre, la décision de justice est tombée et le nonagénaire à gagner son procès contre Jacques Séguéla. Le publicitaire devra ainsi verser la somme de 4000 euros de dommages et intérêts ainsi que 2000 euros au titre des frais de justice à Jean Mari Le Pen. Pour l’avocat de ce dernier, le droit a été dit.
Laisser un commentaire