A Honk Kong les mouvements de protestation ont connu une recrudescence durant le week-end dernier. En effet, suite à l’arrestation le vendredi de plusieurs figures favorables à plus d’autonomie et qui ont été par la suite libérés sous caution, des manifestants sont sortis dans l’après-midi du samedi malgré l’interdiction de la police. Cette manifestation qui devait marquer le cinquième anniversaire du refus par Pékin, d’organiser des votes dans la ville s’est transformée en scènes de violence.
Des policiers usant de gaz lacrymogène
De jeunes protestataires avaient jeté des cocktails Molotov et des pierres sur des membres de force de l’ordre assurant la garde de certaines institutions de Hong-Kong. D’autres ont également incendié une grande barricade à une centaine de mètres du siège de la police. Les policiers qui sont intervenus à coup de gaz lacrymogène, projetaient un liquide de couleur bleu pour distinguer les manifestants. Par ailleurs, certains de leurs actes ont indigné la population.
Plusieurs policiers sont entrés de force dans un wagon de métro frappant des passagers à terre sans les avoir préalablement interpellé. Le Dimanche, d’autres manifestants ont essayé de bloquer des entrées à l’aéroport. A cause des embouteillages, certains voyageurs ont dû se rendre à l’aéroport à pied. En outre, une station de métro dans la ville de Tung Chung a été saccagée.
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