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Hong Kong : l’avertissement de Pékin aux USA et aux manifestants

A Hong Kong, les manifestations de masse se sont aggravées. Les manifestants ayant entrepris de nuire à des institutions publiques telles que le Parlement, les aéroports et les gares, dans le but de contraindre la cheffe de l’exécutif de Hong Kong, Carrie Lam, à démissionner et à marquer la scission avec la péninsule du gouvernement central chinois. Pour le porte-parole du bureau des ‘’affaires chinoises du Conseil des affaires d’Etat de Hong Kong et de Macao’’, Yang Guang, il était temps pour les manifestants et leurs soutient aux USA d’arrêter les frais.

« Nous ne devrons montrer aucune pitié »

Ce mardi, c’était au cours d’une conférence de presse à Beijing que le porte-parole du bureau des affaires chinoises du Conseil des affaires d’Etat de Hong Kong et de Macao, Yang Guang aurait réitérer ses avertissements ; « nous ne devons montrer aucune pitié, en particulier pour ces criminels violents et les grands cerveaux, organisateurs et agitateurs tirant les ficelles dans les coulisses, et les poursuivre  jusqu’au bout. ». L’officiel Chinois, appelant toutes les institutions de Hong Kong dotées d’une autorité publique, y compris le pouvoir judiciaire, à considérer « comme la tâche la plus urgente et la priorité absolue » de mettre fin à plus de 13 semaines de manifestations et de violences anti-gouvernementales.

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C’était la quatrième conférence de presse sur la crise convoquée par le plus haut bureau de Beijing pour les affaires de Hong Kong et son premier appel aux institutions législatives et judiciaires de Honk Kong pour qu’elles se rallient aux efforts du gouvernement afin de mettre fin à la violence et au chaos. Surtout que le Conseil législatif de Hong Kong et les tribunaux de la ville, qui auraient d’ailleurs une solide réputation d’indépendance, n’avaient pas montré une grande opposition aux manifestations.

«Hong Kong est une Hong Kong chinoise »

Selon Yang Guang, ce serait les puissances étrangères, mus par des desseins obscures qui par les déclarations de « certains hommes politiques occidentaux, en particulier américains, par leurs flots de non-sens, (…) confondant le bien et le mal(…) critiquant la répression de la police » qui auraient contribué à envenimer la situation dans la péninsule.

Mais rappelait le porte-parole Guang ; « Je veux avertir ces gens en Occident que Hong Kong est une Hong Kong chinoise et aucun pays étranger ne peut intervenir à Hong Kong » et si leur but serait de « d’exploiter la situation et les turbulences à Hong Kong, afin de déstabiliser Hong Kong et de créer des problèmes pour la Chine » ;  M. Yang Guang déclarait péremptoire ; « sur le sol chinois à Hong Kong, de telles astuces ne fonctionneront pas ».

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