L’Iran fait ce qu’il veut depuis que les Etats-Unis ont décidé de quitter l’accord sur le nucléaire. Récemment, le président Hassan Rohani a décidé de prendre une mesure forte, celle de sauter toute les barrières à la recherche et au développement dans le secteur du nucléaire. Comme on pouvait s’y attendre, cette décision n’a pas plu à l’union européenne.
« Nous restons profondément préoccupés »
Bruxelles n’a pas caché sa préoccupation. « Nous restons profondément préoccupés par le fait que l’Iran dépasse le seuil fixé par l’accord de Vienne. Sur la réserve d’uranium enrichi et le niveau d’enrichissement respectif, ces activités que nous considérons sont incompatibles avec l’accord » a indiqué le porte-parole de la commission européenne. Carlos Martin a ensuite invité l’Iran à revenir sur ses mesures et à s’empêcher de prendre d’autres qui nuiraient encore à l’accord sur le nucléaire. Pas sûr que cet appel sera entendu du côté de Téhéran qui informera le monde entier des détails de sa décision de diminuer ses engagements pris dans le cadre de l’accord sur le nucléaire samedi prochain.
La médiation de la France échoue
Ce qui pourrait tempérer les ardeurs de Téhéran c’est l’abandon des sanctions américaines qui frappent le pétrole iranien. Mais les Etats Unis ne sont pas prêts à faire ce pas. Ce qui complique l’effort des européens pour rapprocher Rohani et Trump. La France doit être surtout frustrée parce qu’elle a joué un coup diplomatique en invitant le ministre iranien des affaires étrangères à Biarritz au cours du dernier sommet du G7. Emmanuel Macron voulait que Javad Zarif discute avec Trump sur les sujets qui fâchent. Mais l’initiative s’est soldée par un échec.
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