La Turquie gronde. En effet, le président Recep Tayyip Erdogan a critiqué ce mardi le fait que plusieurs nations soient mises sous pression afin de ne pas acquérir l’arme nucléaire. C’est au cours d’un discours plutôt offensif, tenu à Sivas, dans l’est du pays, que le président turc a tenu à mettre en garde, assurant qu’il n’acceptait pas cette situation.
« Certains (pays) possèdent des missiles avec des têtes nucléaires, mais je ne devrais pas en avoir. Je n’accepte pas cela » a-t-il notamment lancé. Pour rappel, cette sortie intervient alors même qu’Ankara a signé le traité de non-prolifération nucléaire en 1980. Un revirement soudain de politique qui s’inscrit dans une période de tensions croissantes à tous les niveaux.
Erdogan envisage le nucléaire
En effet, la Turquie se rapproche de la Russie et ressert les liens avec l’ennemi des Etats-Unis, Ankara se laissant tenter par le système russe de défense antiaérienne S-400. Une situation assez tendue, d’autant que la Turquie est également sur le qui-vive dans le cas du conflit syrien. Face à cet affront, Washington a confirmé qu’elle éjectait la Turquie de son programme d’avion furtif F-35.
Moscou a un nouvel allié
Dans les faits, le gouvernement américain estime que Moscou, via son système S-400 pourrait récolter des données et informations stratégiques concernant l’avion F-35 américain et sa technologie si particulière. Pas un problème pour Ankara qui a confirmé envisager de se tourner vers la Russie afin de pallier son éviction du programme américain.
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