Madame et Messieurs les Présidents des Institutions, Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement, Mesdames et Messieurs les responsables de partis politiques, Mesdames et Messieurs les Délégués au Dialogue Politique, Distingués invités, Si l’émotion était facilement perceptible sur la peau noire, les effets du moment que nous partageons auraient traduit à suffisance mon état d’esprit. C’est dire, mesdames et messieurs, que c’est avec grand bonheur que je viens de suivre et de recevoir le rapport de vos assises dont les conclusions me convainquent une fois encore, que nous sommes un grand peuple, et que nous savons nous montrer à la hauteur des attentes de nos compatriotes.
Il nous suffit de le vouloir et de nous mobiliser pour développer ensemble une autre idée du Bénin, et en faire notre Grande Cause ; la seule qui détermine notre engagement et nos actions. Je note avec satisfaction que pendant ces quelques jours, tout au long de vos échanges, vous aviez pour repère essentiel le Bénin, son avenir et notre unité. Cela vous honore et je voudrais humblement vous en féliciter.
Mesdames et messieurs les délégués,
Permettez-moi de vous avouer que mon étonnement et ma fierté ont été au plus fort quand il m’a été rapporté que vos discussions intenses et parfois passionnées se sont déroulées les trois jours durant, dans une ambiance de courtoisie et de convivialité inespérées. Cela témoigne de ce que nous savons nous retrouver quand l’histoire ou les circonstances l’exigent.
Nous savons renoncer nos acquis et nous débarrasser de nos frustrations pour ne nous laisser guider que par l’intérêt général. C’est bien la marque des grands peuples. C’est au nom de ce peuple que je voudrais remercier chacun pour sa contribution, sa capacité de persuasion ou d’adhésion et son sens de consensus. Chacun, à sa manière, a contribué aux résultats si positifs de ces assises. A l’arrivée, c’est le Bénin qui gagne, et nous tous avec.
Mesdames et messieurs,
J’ai également noté avec satisfaction, sauf à me tromper, que vos recommandations ne remettent pas en cause la nécessité de réformer le système partisan en renforçant le rôle des partis politiques d’envergure nationale. Il n’y a pas à s’émouvoir des incompréhensions et des divergences de vues enregistrées. Il en va ainsi des réformes. Un temps elles paraissent prématurées, un autre elles semblent pertinentes ou urgentes, un temps encore elles paraissent dépassées et nécessitent des réaménagements.
C’est le signe qu’elles sont les réponses aux préoccupations des époques qui les font naître, et qu’elles n’ont pas vocation à s’imposer éternellement. Seul le Bénin est éternel. C’est pourquoi, les propositions d’amélioration aux textes que vous avez formulées, feront l’objet d’une appréciation attentionnée de la part de mon Gouvernement qui, je vous le réaffirme, prendra toutes les responsabilités qui sont les siennes. Il en sera de même en ce qui me concerne personnellement. C’est sur cette assurance que je déclare clos, le Dialogue politique en vous félicitant une fois encore pour vos remarquables contributions.
Vive le Bénin.
Je vous remercie.
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