Nouveau rebondissement dans l’affaire concernant la mort d’Abou Bakr al-Baghdadi, l’ancien leader du groupe terroriste Daesh. En effet, selon le président Trump, le favori à sa succession aurait, lui aussi, été mis hors d’état d’agir par les forces spéciales américaines. Une annonce effectuée via Twitter, le canal de communication favori du président Trump.
Sur les réseaux sociaux, ce dernier a ainsi affirmé que les forces spéciales américaines venaient d’abattre celui qui aurait probablement pris la tête du groupe terroriste. Cependant, aucune identité ni même de détails concernant sa disparition n’ont été dévoilés. Pour certains experts, le président Trump faisait toutefois référence à un homme, décédé dimanche, qui occupait le poste de porte-parole au sein de l’organisation terroriste.
Le numéro deux de Daesh, abattu ?
Abou Hassan al-Mouhajir, bras droit du leader al-Baghdadi et porte-parole de Daesh a effectivement trouvé la mort dimanche, à la suite d’un nouveau raid organisé dans le nord de la Syrie. Sa mort avait alors été annoncée par les forces kurdes, présentes sur place. Un second coup dur pour l’organisation qui s’est retrouvée orpheline de son guide, abattu dans la nuit de samedi à dimanche, suite à une très longue opération de surveillance de près de cinq mois, du côté d’Idlib.
Al-Baghdadi : le film de sa neutralisation
al-Baghdadi, un corps en mer
Alors qu’il tentait de se diriger vers un nouveau village afin de s’y cacher, al-Baghdadi a été identifié par les autorités américaines qui ont alors décidé d’agir. Le rapport de force a vite vacillé en faveur des Américains, poussant le terroriste à se faire exploser avec une ceinture explosive. Son corps a été récupéré et immergé en mer, lundi dernier. Un choix assumé de la part des Américains qui souhaitent éviter que la tombe d’al-Baghdadi ne devienne un lieu de pèlerinage pour ses adeptes.
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