Invité à réagir au sujet de la mort d’Abou Bakar al-Baghdadi, l’ancien président François Hollande s’est prêté au jeu des questions-réponses. S’il a confié ne pas avoir apprécié la façon dont le président Trump a annoncé la mort du chef de l’EI, ce dernier a toutefois estimé que le coup porté à Daesh était un coup dur. Cependant, rien n’est encore terminé.
Président au moment des attentats du 13 novembre, au cours desquels des centaines de personnes ont trouvé la mort, le président Hollande a avoué avoir tout de suite pensé aux familles touchées. «Elles savent désormais que le chef de l’organisation terroriste qui avait commandité ces attentats est mort ». Cependant, l’ancien président français a tenu à appeler au calme et à la retenue. À l’instar du ministère de l’Intérieur, ce dernier a estimé que ce décès ne signifiait pas la fin de l’État islamique.
Hollande affirme que rien n’est terminé
« Ce n’est pas un coup fatal, car cette organisation, qui n’a plus de territoire, a encore des combattants » a lancé François Hollande, rappelant que la guerre que se livrent actuellement Kurdes et Turcs pourrait elle aussi relancer l’EI. Soucieux de pousser les acteurs engagés à continuer, à ne rien lâcher, l’ancien président a estimé que la France devait également se mettre en avant, prendre une réelle initiative, que ce soit au niveau du dossier syrien, mais aussi au niveau de l’OTAN.
La lutte ne doit pas s’arrêter là
La question de la défense se pose réellement et les récentes sorties américaines ne permettent pas d’imaginer un futur radieux. Résultat, l’Europe et la France doivent se demander si elles sont capables de se défendre. Invitant la conscience à prendre le pas sur l’instinct, François Hollande rappelle que des enfants, des femmes et des hommes se font assassiner tous les jours dans cette région du monde et qu’il est du devoir de l’humanité, de leur venir en aide.
Laisser un commentaire