L’affaire de la destitution du président américain Donald Trump a dernièrement révélé de nouvelles informations. En effet, l’ex-envoyé spécial des Etats Unis en Ukraine, Kurt Volker a été entendu hier jeudi au Congrès par trois commissions de la Chambre des représentants dans le cadre de cette enquête qui secoue depuis quelques jours l’administration Trump. De ces entrevues, il en ressort un message envoyé par l’ancien émissaire des USA à un conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky avant le déroulement de l’entretien téléphonique, entre ce dernier et Donald Trump le 25 Juillet 2019.
Une condition posée par la diplomatie américaine
Dans un des messages divulgués par les présidents démocrates des trois commissions ayant écouté Kurt Volker, ce dernier avait dit qu’il se pourrait qu’une rencontre entre les présidents américain et ukrainien puisse avoir lieu. Cela à condition que le chef de l’Etat ukrainien assure à son homologue américain qu’il enquêtera sur ce qui s’est déroulé en 2016 concernant Joe Biden et son fils Hunter Biden.
Un message envoyé à Gordon Sondland
Un autre message avait indiqué que Kurt Volker avait écrit à l’ambassadeur des Etats Unis auprès de l’Union Européenne, Gordon Sondland lui signifiant qu’il était important pour le numéro un ukrainien d’affirmer qu’il apportera son aide à ces investigations. A la suite de ces messages, les démocrates ont décidé d’accélérer ce vendredi l’enquête qu’ils ont ouverte en vue de la destitution de Donald Trump.
Procédure de destitution de Trump : Pompeo relève de « profondes faiblesses »
Rappelons que cette procédure d’ « impeachement » a été déclenchée par un lanceur d’alerte qui accusait le locataire de la Maison Blanche de demander à Volodymyr Zelensky de recueillir des informations contre son probable rival aux prochaines présidentielles,Joe Biden. La crédibilité du signalement avait été attestée par l’inspecteur général des services de renseignement, Michael Atkinson.
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