François Hollande : sa petite pique à l’encontre de Macron

En France, l’ancien président François Hollande continue de faire parler de lui. Dans son nouvel ouvrage, ce dernier n’hésite d’ailleurs pas à tacler celui qui l’a trahi, à savoir Emmanuel Macron. En effet, l’actuel président de la République collaborait avec celui qui prendra sa place puisque ce dernier était son ministre de l’Économie. Il démissionnera finalement assez rapidement afin de se concentrer sur sa nouvelle offre politique.

Dans «Répondre à la crise démocratique» (éd. Fayard), qui sort ce mercredi, l’ancien président français propose plusieurs pistes afin de rendre à la France, sa grandeur. Selon lui, le rôle de Premier ministre est voué à disparaître, de quoi donner au Parlement, un rôle beaucoup plus important qu’aujourd’hui. Un véritable régime présidentiel, dans lequel le président sera d’ailleurs élu pour une période de six et non cinq années. Des idées développées sur la base de son expérience propre « Je n’envisageais pas, lorsque j’étais président, de lancer des réformes constitutionnelles majeures, alors que je ne les avais pas annoncées pendant la campagne ».

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Hollande tacle Emmanuel Macron

Dans les faits, le président Hollande estime que le chef de l’État est aujourd’hui, un peu trop présent. Selon ses dires, tant que le président de la République n’a pas parlé sur un sujet, de nombreux points de questionnement subsisteront. Résultat, le rôle de Premier ministre, même s’il est le chef de l’administration, est quelque peu désuet. Un ouvrage dans lequel François Hollande prend également un malin plaisir à tacler son successeur. Selon lui, le parti de LAREM est un parti très désorganisé, qui n’arrive pas à « associer ses adhérents à la moindre consultation sur quelques sujets ou quelque désignation que ce soit». Un parti dans lequel régnerait finalement, le « culte du chef ». 

Une attaque pas si anodine que ça pour François Hollande, qui es ton habitué de ce genre de tacle. En effet, au début du quinquennat Macron, ce dernier avait affirmé que son successeur était le président des très riche. Une offensive qui avait fait parlé à l’époque et qui prouve une nouvelle fois que l’ancien leader du Parti socialiste, n’a rien oublié du coup de couteau dans le dos d’Emmanuel Macron.

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