L’action de Greta Thunberg, jeune militante écologiste suédoise, ne plaît pas à tout le monde. Au Canada par exemple, un groupe de militants, favorable à l’utilisation des hydrocarbures, s’apprête à manifester contre la jeune adolescente. Une marche intitulée ‘United We Roll‘, organisée par Glen Carritt.
Dans les faits, c’est un convoi de camions qui devrait déferler sur les routes canadiennes, d’Edmonton à Alberta. Il sera alors aux alentours de midi, heure à laquelle une manifestation visant à dénoncer les changements climatiques, en présence de Thunberg, aura lieu. Le lieu choisi lui, n’a pas dû au hasard. La région d’Alberta dépend très largement de l’industrie fossile et des revenus que celle-ci génère. Toutefois, les locaux semblent en avoir marre de voir débarquer des « stars de l’écologie » dont le seul et unique but est de dicter aux habitants, comment gérer leur quotidien.
Une contre-manifestation
« Nous sommes très frustrés par le fait que nous n’avons toujours pas de pipeline et que nous continuons à acheter du pétrole étranger », a ajouté Caritt, affirmant cependant que son mouvement se veut totalement pacifique. « Nous n’avons plus besoin de ces personnes qui viennent nous parler de nos normes environnementales quand elles ne les connaissent pas et ne les comprennent pas vraiment », a-t-il ensuite continué, soucieux de faire entendre sa voix.
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Greta Thunberg, face aux réalités économiques
Du côté de l’administration locale, Jason Kenney, Premier ministre de l’Alberta, a avoué qu’il restait beaucoup à faire même si ce dernier a tenu à appeler les activistes et notamment Greta Thunberg, à reconnaitra les efforts mis en place par la région et les entreprises pétrolières afin de réduire les émissions. Du côté de la ministre de l’Environnement, Sonya Savage, le discours est le même, même si cette dernière tente de mettre en lumière les difficultés du secteur de l’emploi, la région dépendant principalement de ces énergies.
