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Immigration en France : Macron dans la peau de Sarkozy

Emmanuel Macron souhaite que l’Assemblée nationale débatte sur le thème sensible de l’immigration. En effet, le gouvernement semble vouloir mettre au point une nouvelle stratégie concernant ce point sensible, qui ne cesse de diviser au sein du paysage politique et sociétal français. La récente affaire Zemmour tend d’ailleurs à mettre en lumière « l’inflammabilité » du sujet.

C’est aujourd’hui, à 16 heures, que le Premier ministre Édouard Philippe, accompagné par Jean-Yves le Drian (Affaires étrangères), Christophe Castaner (Intérieur) et enfin, Agnès Buzyn (Santé), donneront le coup d’envoi du débat. Les thèmes abordés seront divers et variés, avec un premier point abordé concernant le nombre de demandes d’asile qui a pris 22% en l’espace d’une année seulement, s’établissant à 123.625 dossiers.

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Macron souhaite revoir un système à bout de souffle

L’idée ici, serait de réformer le système d’attribution, afin de privilégier les personnes demandant des papiers français venant de pays ou la situation se veut délétère. Par exemple, les demandeurs d’asile Albanais et Géorgiens figurent à la deuxième et troisième marches du podium des demandeurs d’asile en France alors que les deux nations sont considérées comme étant « sûres ».

Autre point sensible, l’aide médicale d’État attribuée aux sans-papiers. Si Emmanuel Macron semble refuser l’idée de la supprimer, ce dernier souhaite la réévaluer afin de la rendre plus juste et surtout, éviter que certains en profitent. Une réforme de la protection universelle maladie (PUMa, ex-CMU) afin d’envisager la mise en place d’une période de carence de trois mois pour les soins qualifiés de « non urgents » est par exemple envisagée.

Des quotas également envisagés ?

Enfin, certains ténors de la majorité, dont Stanislas Guérini, envisagent la mise en place de quotas, même si le mot en lui-même semble faire peur aux politiques. Édouard Philippe expliquait il y a peu, que le gouvernement pouvait évaluer ses besoins en main-d’oeuvre étrangère de se fixer des objectifs. « Des quotas n’auraient pas de sens pour les demandeurs d’asile ou pour le regroupement familial. En revanche, on peut débattre de nos besoins de main-d’oeuvre étrangère. ». Un débat qui promet d’être houleux.

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