Nigéria : Amnesty International s’en prend aux autorités

Photo Amnesty

Les hommes des médias nigérians critiquant les autorités sont-ils en danger ? C’est du moins ce que laissent croire les informations de l’organisation non gouvernementale de défense des droits de l’homme, Amnesty International dans un rapport récemment publié. Dans ce document qui se base sur la liberté d’expression, elle pointe du doigt les forces de l’ordre nigérianes. Pour l’ong, elles oppriment les journalistes qui critiquent ouvertement les responsables du pays.

Des accusations rejetées par les autorités

Et selon les données de ce rapport, 19 hommes des médias ont été interpellés par les forces de l’ordre, depuis début 2019. Ce n’est pas la première fois que les forces de l’ordre sont pointées du doigt dans de telles affaires. Cependant, elles ont toujours rejeté ses accusations. Au cours du mois de Janvier, après que les journalistes du Daily Trust aient effectué la couverture médiatique de l’attaque du groupe djihadiste Boko Haram à Borno, des hommes armés ont débarqué dans la rédaction.

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Le rapport de l’ONG a également fait part des propos de plusieurs hommes des médias, qui disent avoir été soumis à la torture et à d’autres formes de sévices comme la bastonnade, quand on les questionnait. A en croire Amesty International, les responsables qui se cachent derrière ces interventions sont les principaux services secrets, la police et les forces militaires.

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Deux journalistes avaient été interpellés à Maiduguri

Rappelons que, des sources de ce quotidien nigérian avaient souligné que des soldats et paramilitaires avaient attaqué deux bureaux des rédactions dont un à Lagos et un autre à Abuja la capitale. Ils avaient arrêté un journaliste Ibrahim Sawab et le rédacteur en chef Uthman Abubakar. Une autre source avait déclaré à un média étranger, que des soldats avaient effectué une descente dans un bureau du journal à Maiduguri. Lors de cette intervention, deux journalistes avaient été interpellés, des téléphones portables ainsi que des ordinateurs portatifs avaient été confisqués.

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