Le 15 janvier 2019, les juges de la Cour Pénale Internationale avaient décidé d’acquitter l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son ex-ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé. Les deux personnalités politiques ivoiriennes étaient accusées par la CPI d’avoir favorisé des exactions lors des tristes événements survenus en Côte d’Ivoire durant la période post-électorale en 2011.
Après que les juges aient prononcé l’acquittement de Gbagbo et Blé Goudé, une longue procédure s’est enclenchée contre leur libération définitive et c’est la procureure générale de la CPI, Fatou Bensouda qui était à la manœuvre. Après leur acquittement, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ont rallié chacun un pays d’accueil dans l’attente de leur jugement définitif.
Une procédure entachée d’irrégularités selon Bensouda
Courant Septembre, Fatou Bensouda a fait appel des acquittements de l’ex-président ivoirien et de son poulain Blé Goudé. La procureure générale de la CPI avait demandé une reprise du procès estimant qu’il y avait encore des zones d’ombre à éclaircir. Tout récemment, Fatou Bensouda a déposé un mémoire au niveau de la chambre d’appel de la CPI. La procureure générale souhaite l’annulation de l’acquittement prononcé en faveur de Gbagbo et de Blé Goudé.
Pour Fatou Bensouda, le procès a été biaisé et justice n’a aucunement été rendu. La procureure a par la suite indiqué qu’il y a eu de nombreuses irrégularités dans la procédure d’acquittement et de dénoncer son caractère injuste. Le mémoire de Fatou Bensouda est très clair, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ne doivent pas être innocentés et leur procès doit reprendre. Les avocats des deux hommes ont jusqu’au 15 décembre prochain pour donner un droit de réponse aux accusations de Fatou Bensouda.
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