La cheffe des Casques bleus de la Mission de l’ONU en République Démocratique du Congo (Monusco) Leila Zerrougui a fait savoir hier vendredi que ses troupes n’ont « pas de mandat pour soutenir » les armées étrangères venues aider les troupes congolaises. Cette déclaration a été faite sur le plateau de la radio onusienne Okapi. Elle intervient, à la suite d’une conférence des chefs des armées d’Ouganda, du Rwanda, du Burundi, de la RDC et de Tanzanie qui a débuté jeudi et s’est terminé vendredi à Goma à l’est de la République Démocratique du Congo. Le commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (Africom) et la Monusco ont pris part à cette réunion en tant qu’observateurs et invités.
Le mandat de la Monusco est de soutenir les forces congolaises
Indiquant également que le mandat de la Monusco est de soutenir les forces armées congolaises, Leila Zerrougui a souligné que la manière idéale d’assurer la protection des citoyens congolais est de restaurer l’autorité de l’Etat. Elle ajoute que cette sécurité passe aussi par la restauration de l’armée, de la police et de la justice, tout en s’assurant à ce que tout le monde respecte les normes de respect de la personne « et de rendre compte en cas de bêtises ».
Notons par ailleurs que le vendredi, le porte-parole de l’armée congolaise, le général Richard Kasonga a affirmé que les moyens militaires de la RDC et de ses voisins sont mis en commun pour venir à bout de ces groupes armés qui interviennent au niveau des frontières du pays. Selon lui ceux-ci, vont au-delà de toutes ces zones pour semer la terreur.
Rebelles en RDC : les armées des pays voisins vont appuyer Kinshasa
Il précise cependant que cela n’est pas synonyme d’un appel lancé à des troupes étrangères afin qu’elles interviennent en RDC. Aussi a-t-il exhorté des dizaines de groupes armées à intervenant dans l’est du Congo à « déposer les armes ». La réunion des chefs des armées à Goma, s’est terminée sans qu’aucune annonce ne soit faite.
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