Les USA s’engageaient auprès des forces de la coalition en Novembre 2014. Mais il faudra attendre, le 7 avril 2017 suite à la frappe américaine sur la base aérienne de Shayrat pour voir les USA , entrer dans un combat direct contre le gouvernement de Bashar El Assad et surtout contre le nouveau Califat décrété de l’état islamique. Depuis les forces rebelles terroristes avaient été vaincus et Washington de réitérer ce dimanche, son intention de retirer ses troupes « environs immédiats » de la Syrie. V
Quand Trump décide de lâcher ses alliés en Syrie
Dans sa lutte contre l’Etat Islamique, toutes les alliances étaient bonnes à prendre pour les USA. Aussi, Washington n’avait-il pas hésité à soutenir, armé et entraîné des combattants kurdes, maîtrisant mieux la région du Califat. Un soutien qu’avait tout de suite décrié, la Syrie et la Turquie pour qui ces indépendantistes kurdes étaient reconnus comme des factions terroristes. Mais tant que ces kurdes pouvaient être utiles aux USA, ils étaient intouchables.
Mais l’EI avait été vaincu et pour les USA, il était temps de rentrer. Cependant, Les Kurdes avaient averti que, si leurs alliés américains se retiraient, ils pourraient être attaqués par les forces turques. Et Ankara ne l’avait nullement démenti. Pendant des mois, le président Erdogan, avait prévenu vouloir lancer une opération militaire pour chasser les combattants kurdes syriens de la région frontalière à l’est de l’Euphrate.
Syrie : Trump va rencontrer Erdogan pour le calmer
Ce dimanche, dans une série de tweets, le président américain semblait donné son feu vert à une opération militaire controversée menée par la Turquie dans le nord-est de la Syrie contre les combattants kurdes. Pour Trump les USA, n’auraient aucune dette de reconnaissance vis-à-vis de ses alliés kurdes ; « Les Kurdes se sont battus avec nous, mais ont reçu une somme énorme d’argent et d’équipement pour le faire ». Aussi avait-il ajouté qu’il n’était nullement question pour les USA de s’impliquer dans des « guerres ridicules et sans fin, dont beaucoup sont tribales.»
Selon le président américain, il est temps de laisser les acteurs régionaux à leur cuisine interne. « La Turquie, l’Europe, la Syrie, l’Iran, l’Irak, la Russie et les Kurdes devront maintenant résoudre la situation» a t-il déclaré. Un communiqué de la Maison Blanche a en plus signifié que l’armée américaine, avec ses 1 000 soldats en Syrie, ne « soutiendrait pas, ni ne participerait à l’opération ».
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