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Teodorin Obiang : Des soupçons sur la vente aux enchères de ses bolides en Suisse

Teodorin Obiang (Photo de Jérôme Leroy)

Suite à la vente aux enchères de 25 voitures de luxe appartenant au fils du président de la République équato-guinéenne, plusieurs interrogations sont nées. Selon certains médias qui ont assisté à la vente, les véhicules de luxes qui ont été confisqués par la justice suisse et finalement mis en vente aux enchères pourraient bien être rachetés par un individu en mission pour le vice-président équato-guinéen. A en croire le journal «La Tribune de Genève », qui a vécu en live cette vente le 29 septembre dernier à Chéserex, près de la moitié des bolides ont été achetés par un jeune Allemand.

« Qui d’autre serait prêt à mettre autant d’argent ? » 

Selon les écrits de ce journal, l’acheteur qu’il a qualifié de « mystérieux » n’a pas lésiné sur les moyens pour acquérir ses voitures de luxes. L’auteur de l’article sur cette vente s’est notamment étonné de la valeur à laquelle les bolides ont été cédés. « Jamais une voiture de cette marque n’a été vendue aux enchères à un tel prix »fait-il remarquer. « Qui d’autre serait prêt à mettre autant d’argent ? » s’est il finalement interrogé avant de déclarer que le jeune acheteur ne pourrait être en mission que pour Teodorin Obiang.

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L’autre indication ayant renforcé les doutes du journal est le voyage qu’a effectué le président équato-guinéen ainsi que son épouse à Genève juste au lendemain de la vente aux enchères. Les véhicules, au nombre de 25, ont été vendus à un montant évalué à 23,4 millions de francs soit un équivalent de 21 millions d’euros. Selon la décision de la Justice suisse, les ressources qui seront issues de cette vente seront versées à un « programme à caractère social » en Guinée-équatorial.

Notons que la version officielle servie par les autorités équato-guinéennes dans cette affaire est que les véhicules sont la propriété de l’Etat et non de Teodorin Obiang. Les voitures seraient destinées au ministère de la Défense du pays. La saisie puis la vente des voitures s’inscrivait dans le cadre de l’affaire de blanchiment d’argent et gestion déloyale des intérêts publics dans laquelle le fils du président faisait objet de poursuite.

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