Vincent Bolloré : après l’Afrique, des mécontents au Cambodge

Le groupe Bolloré dirigé par Vincent Bolloré n’en finit pas d’être attaqué devant la justice pour les activités qu’il mène. Après le Cameroun où plusieurs ONG avaient accusé le groupe et principal actionnaire de le Socapalm de déforestation et d’accaparement de terres, entre autres, ce sont maintenant des cambodgiens qui pointent du doigt la société. En effet, ce mardi le tribunal de Nanterre a vu des cambodgiens de l’ethnie Bunong venus exiger que leurs terres leur soient restitués par le groupe français.

Deux entités de Bolloré également visées

La procédure judiciaire enclenchée par l’avocat des plaignants Me Rilov depuis 4 ans, vise le groupe Bolloré ainsi que deux de ses entités cambodgiennes à savoir la Socfin-KCD spécialisée dans la culture de l’hévéa et la Compagnie du Cambodge. La délégation formée d’une dizaine de cambodgiens reproche au groupe dirigé par Vincent Bolloré d’avoir bouleversé leur mode de vie et leurs paysages, par l’extension d’arbres à caoutchouc et de plantations d’hévéa depuis 12 ans.

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Une action commencée depuis 2015

Selon Me Rilov, ses clients et lui veulent apporter la preuve selon laquelle, c’est le groupe Bolloré, actionnaire de la Socfin qui est à la base des activités de cette dernière. Cependant, les plaignants espèrent que leur action en justice pourra donner les effets escomptés. C’est l’exemple de Tola Kroeung, qui espère que la justice française se montrera plus autonome que celle de son pays auprès de qui ses requêtes n’ont pas abouti.

Rappelons que depuis 2015, des ressortissants du village de Bursa avaient décidé de traduire en justice le groupe Bolloré afin d’exiger les dommages et intérêts et la restitution de leurs terres. Ils pointent du doigt la Socfin d’avoir eu accès à leurs terres sans avoir préalablement obtenu leur consentement.

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